C’est officiel. Le statut de l’auto-entrepreneur en Algerie vient d’être validé par le conseil des ministres. C’est ce qu’a annoncé M. Yacine Oualid, Ministre Délégué des Strat-ups et de l’Economie du Savoir algérien dans un statut sur son compte LinkedIn
Que permet la loi de l’auto-entrepreneur en Algerie?
Selon le Ministre, cette nouvelle loi innovante permet:
- L’enregistrement électronique
- Une tenue de compte simplifiée
- l’exonération du Registre de commerce
- Un système fiscal préférentiel (nous attendons plus de détails sur ce point)
- Couverture sociale
- L’ouverture d’un compte courant bancaire commercial
- Possibilité de domiciliation chez soi ou dans un espace de coworking
Que vise la loi?
Cette loi vise principalement à réguler les nouvelles activités économiques liées au digital en Algérie et qui passaient souvent par le circuit de l’informel par obligation, vu le vide juridique. Nous avons des activités comme: Freelancers, Développeurs web et Mobile, Web commerçants, Community managers, Inforgraphes et Webdesigners.
Cette loi de l’auto-entrepreneur en Algerie permet aussi l’exportation de services digitaux, notamment avec les nouvelles mesures de la Banque d’Algérie permettant l’acheminement des revenus des services digitaux en Algérie en devises.
Que seront les effets de la loi sur l’auto-entrepreneur en Algerie?
Cette loi passera devant le parlement dans les prochains jours/ semaines pour approbation. Et bien qu’elle soit tardive, nous ne pouvons que la saluer. Nous sommes conscients que le développement des start-ups en Algérie est une question multisectorielle et que dans un système hyper-centralisé et bureaucratique, et qu’il n’est pas évident de faire avancer ce type de projets.
Ce qui est sur, c’est qu’en 2022 c’est devenu une question vitale. Se mettre à jour avec l’économie mondiale, celle du savoir. Car l’économie algérienne n’est pas habituée à exporter du savoir. Et quand nous voyons ce que font les acteurs de pays emergents dans les plateformes de freelancing comme l’Inde, le Pakistan ou le Bangladesh, c’est une question existentielle à notre époque.
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